Radicalisation en Israël
Dominique Vidal
Metz, 20 mars 2018
La date du 6 février 2017 entrera peut-être dans l’Histoire comme celle d’un tournant décisif du conflit israélo-palestinien. Ce soir-là, la Knesset, le Parlement israélien adoptait, par 60 voix contre 52, une loi dite « de régularisation ». Il aurait mieux valu dire « de confiscation » : elle ouvre en effet la voie à l’annexion de tout ou partie de la Cisjordanie. De la solution des deux États, on passerait ainsi à la perspective d’un seul État. Pour bien le comprendre, il faut revenir près de cinquante ans en arrière.